Le 24 mars dernier,
la revue de photojournalisme 6 MOIS voyait le jour. Sœur jumelle de
l'excellente revue XXI, les ventes de 6 MOIS (qui selon ses
rédacteurs en chefs ont largement dépassé les prévisions les plus
optimistes) donnent l'impression d'avoir séduit un public assoiffé
de journalisme. Le vrai, bien entendu. Celui de professionnels munis
d'éthique, d'envie de décrypter, d'expliquer, de contextualiser.
Pari réussi, 6 MOIS est tout simplement une vraie fenêtre ouverte
sur le monde. Outre le travail purement photojournalistique, la revue
propose également des reportages-éclairages approfondis, des
interviews qui peuvent compter plus de dix pages, des propositions de
lectures pour en savoir plus, bref c'est un vrai régal!
En lisant ces pages,
on a l'impression de plonger dans le new journalism de Tom
Wolf, Truman Capote, Norman Mailer et Gay Talese. On savoure la plume
des journalistes, comme on déguste un bon livre.
Ça donne presque le
vertige, car dans ces 353 pages, il y a tellement de données sur la
complexité du monde et sur ceux qui en font partie, que je me suis
sentie à nouveau en contact avec l'histoire en marche.
Ainsi, pour
la première fois, je me suis sentie réellement proche des pêcheurs
du Ghana, des jeunes étudiantes cosaques, des afghans photographiés
à Kaboul, etc.
Car, peu importe si
on habite à Londres, à Salvador de Bahia où à Koh Pan Gan, toutes
les histoires qui peuvent être racontées sont susceptibles de nous
concerner, car nous sommes tous reliés par les événements majeurs
et mineurs du monde. C'est le fameux effet papillon. C'est justement
cette vision holistique que la revue 6 MOIS nous offre.
Vivement le prochain numéro!
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